Définition : Parentalité est un néologisme datant de la fin du XXe siècle, issu de la sphère médico-psycho-sociale, pour définir la parenté, la fonction d’être parent dans ses aspects juridiques, politiques, socio-économiques, culturels et institutionnels.
Pour résumer, la parentalité aujourd'hui représente l'ensemble des façons d'être et de se vivre en tant que parent. Elle permet d'aborder des sujets complexes liés à son rôle de parent et de faire évoluer les représentations de la famille.
L'accompagnement que je propose, à travers la sophrologie, s'adresse à tout parent, éducateur… (toute personne ayant à charge, de près ou de loin, d'un enfant) et a pour but d'améliorer le bien-être de l'enfant et/ou des parents, la confiance des parents dans leur compétences parentales au sein de leur environnement familial et social, la communication et les échanges entre parents et enfants.
Exemples d'intervention possible sur :
- La grossesse
- La Matrescence (ou 4eme trimestres de grossesse)
- Les différentes étapes de la vie de l'enfant
- L'éducation, l'enseignement
- La transmission (valeurs, capacités, objectifs de vie)
- La place de chacun au sein du foyer, définir son rôle de père, de mère et d'enfant
- Le départ de l'enfant du foyer, sa construction et son indépendance
Gardons en conscience qu'il n'existe pas d'éducation parfaite, tout comme il n'existe pas de parent parfait, ni même d'enfant parfait. La perfection est un jugement de valeur, tout comme le bien et le mal. Chacun a sa propre définition en fonction de lui, de ses croyances, de son patrimoine hérité.
Soyons parfait en fonction de ce que nous sommes au moment présent, des êtres en évolution, qui actionnent avec leur capacité dans l'instant.
Faisons de notre mieux en agissant le plus possible avec notre cœur, et soyons indulgents envers nous-même et ceux qui nous entoure.
L'erreur est humaine...et nous sommes justement humain ! Le tout est de savoir s'en servir pour évoluer.
Les 7 fondamentaux d'une parentalité positive :
1- Apprendre à accueillir ses émotions et les nommer.
Quand on laisse de la place à l'accueil de nos émotions, on s'apaise et ça permet de passer à autre chose. Par exemple dans la gestion d'une colère… C'est l'acceptation de soi et de l'autre de là où il en est.
2- Faire confiance à l'enfant.
Les enfants reproduisent, c'est à dire qu'ils font ce qu'on fait, pas ce qu'on dit. En faisant à la place de nos enfants, on les prive de leur responsabilité. Guider, orienter son enfant plutôt qu'obliger, en posant un cadre, en définissant des limites, c'est leur laisser la possibilité d'agir et d'apprendre à se faire confiance même s'il faut passer par des échecs.
3- La connexion au corps et le contact.
La connexion au corps, à travers la respiration, est la clé pour apaiser et soulager les tensions. Le contact entre le parent et l'enfant est tout aussi important. En effet, l'ocytocine (hormone du bien être) est déclenchée au bout de 7 secondes d'un câlin et a un effet immédiat sur le stress.
4- La communication avec les enfants ou comment interpréter les messages des enfants ?
Les parents, et la mère plus particulièrement (en tant que figure d'attachement), est la source d'amour inconditionnel auprès de laquelle les enfants vont se décharger de l'excédent de stress de la journée et se ressourcer. Ainsi la moindre contrariété peut être explosive. On peut alors pratiquer une écoute active afin de faire ressortir les émotions cristallisées et laisser la place à l'énergie de circuler librement dans le corps.
5- Impliquer.
Il est important de solliciter l'enfant afin qu'il participe à la vie familiale. Formuler et instaurer des ententes afin qu'il n'y ait pas d'attentes, prendre en considération les envies et les besoins de chacun lorsque c'est possible.
6- Prendre soin de soi.
Prendre du temps pour soi, par le biais d'une activité sportive, de sorties, d'une pratique méditative ou autre est un élément essentiel pour soi afin d'être en capacité de prendre soin des autres. Ne pas s'oublier au profit de l'enfant. On ne peut être présent pour l'autre que lorsque nous le sommes pleinement avec nous même. Et ce n'est pas de l'égoïsme, bien au contraire. Cela donne un exemple à l'enfant pour qu'il prenne soin de lui et des autres. Encore une fois les enfants fonctionnent par mimétisme.
7- Reconnaitre ses erreurs.
Les enfants tirent des enseignements de la part des parents qui savent réfléchir à ce qu'ils expriment ou font, qui se donnent le droit à l'erreur et qui savent se pardonner et demander pardon. L'échec est une vertu, lorsqu'on apprend à s'en servir.
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